Suis-je assez présente pour mon enfant ? Est-ce que je lui donne suffisamment de cadre ?
Ce sont des questions que beaucoup de mamans se posent quotidiennement. Elles résonnent comme une musique de fond, souvent accompagnées d’une dose de culpabilité. Cet élément invisible, mais si prégnant, semble s’installer dans nos vies dès que nous devenons mères.
Est-ce que je vais le traumatiser si je le laisse un soir ou une semaine ? Est-ce que je vais devenir une maman poule étouffante ? Plus tard, de quoi m’en voudra-t-il ?
Ces interrogations traduisent une crainte universelle : celle de mal faire. Cette peur, teintée d’amour et de dévouement, pousse les mamans à douter, à chercher la perfection dans un rôle qui, par essence, ne peut être parfait.
Pour vous, merveilleuses mamans
À vous toutes qui reconnaissez ces questionnements, sachez que vous n’êtes pas seules. Vous, qui portez cette culpabilité de ne pas tout être, de trop ou pas assez faire, je vous vois. Je vous reconnais dans vos nuits de doutes, dans vos journées à jongler entre réponses aux besoins de vos enfants et exigences du quotidien.
Vous, qui vous posez 500 questions sur votre manière d’être maman, vous faites preuve d’une sensibilité et d’un amour qui illuminent votre rôle. Cette culpabilité, bien qu’elle puisse être douloureuse, est aussi le reflet de cet amour infini que vous portez à vos enfants.
Et si aujourd’hui, on changeait de regard ?
Plutôt que de se focaliser sur ce que vous estimez ne pas faire correctement, arrêtez-vous un instant. Voyez tout l’amour que vous donnez à vos enfants. Chaque sourire, chaque regard rassurant, chaque tentative de répondre au mieux à leurs besoins est un témoignage de votre engagement.
Faites confiance à vos enfants. Ils sont capables de résilience. Faites aussi preuve de douceur envers vous-même. Vous êtes humaine, et chaque jour est une opportunité d’apprendre, de grandir dans ce rôle si riche et complexe qu’est celui de maman.
Un petit pas vers l’apaisement
Et si, à partir d’aujourd’hui, vous décidiez de prendre un peu de recul ? Chaque soir, notez une chose positive que vous avez faite pour votre enfant. Vous pourriez être surprise de la longue liste qui s’accumulera rapidement.
Enfin, rappelez-vous : être une bonne mère ne signifie pas être parfaite. Cela signifie aimer, essayer, parfois échouer, se remettre en question, réparer si nécessaire. Votre enfant n’a pas besoin d’une maman parfaite, entendre sa maman s’excuser d’avoir débordé lui apprendra davantage qu’une maman toujours parfaitement lisse (qui n’existe pas !).